WASHINGTON – Les Républicains de la Chambre ont neuf jours pour éviter une fermeture du gouvernement, après avoir fait peu ou pas de progrès pendant des semaines de négociations.
Cela n’a pas empêché les dirigeants républicains de la Chambre des représentants jeudi d’annuler les futurs votes prévus pour le reste de la semaine, renvoyant apparemment les législateurs chez eux alors qu’ils s’efforcent de combler les divisions.
« Rentrer chez soi et NE PAS résoudre le problème des dépenses de DC est inacceptable. » Le représentant Cory Mills, R-Fla., l’un des réfractaires conservateurs en matière de dépenses, a écrit sur X, anciennement Twitter. Mills a soutenu que les législateurs du GOP auraient dû travailler pendant les vacances d’août du Congrès pour éviter de se rapprocher de la date limite de financement du 30 septembre pour les législateurs afin d’éviter une fermeture du gouvernement.
Les perspectives d’une fermeture du gouvernement se sont accrues jeudi après que les législateurs conservateurs extrémistes ont échoué lors d’un vote procédural – généralement une décision non controversée – en faveur d’un projet de loi sur les dépenses de défense pour la deuxième fois, dans un autre revers stupéfiant pour le président de la Chambre, Kevin McCarthy, R-Calif., comme il a du mal à unir les républicains de la Chambre derrière un accord de financement.
Du côté des Républicains de la Chambre, alors qu’ils continuent de discuter d’un compromis potentiel, un avis de la représentante du whip de la minorité de la Chambre, Katherine Clark, D-Mass., a informé les législateurs qu’il est possible qu’ils devront « retourner à Washington, D.C. dans le cas où un le vote est appelé demain ou pendant le week-end.
« Je suis assez sûr que le ciel est bleu et que les nuages sont blancs. Mais je suis également certain que quelques-uns de mes collègues pourraient ne pas être d’accord », a déclaré à USA TODAY le représentant Marc Molinaro, R-N.Y., un législateur républicain modéré, décrivant les luttes intestines qui ont dévoré les républicains de la Chambre à leur retour à Washington.
« Nous sommes très dysfonctionnels en ce moment », a déclaré jeudi aux journalistes le représentant conservateur Tim Burchett, R-Tenn.
5 points à retenir :Le temps presse pour le président Kevin McCarthy alors que la fermeture du gouvernement se profile
Le président de la Chambre, Kevin McCarthy, R-Calif., se rend de la chambre à son bureau juste après que les républicains de la Chambre n’ont pas réussi à faire avancer leur propre projet de loi sur la défense pour la deuxième fois en une semaine, au Capitole de Washington, le jeudi 21 septembre 2023. .
« Je ne participerai pas » à un arrêt
Alors que la menace d’une fermeture du gouvernement augmente, les législateurs modérés du Parti républicain, de plus en plus frustrés par leurs collègues conservateurs, ont discuté d’un plan de repli si la Chambre ne peut pas adopter une législation sur le financement du gouvernement d’ici le 30 septembre, date limite que les législateurs doivent respecter pour éviter un arrêt catastrophique.
Le plan de repli, appelé pétition de décharge, est un processus législatif archaïque qui permet aux législateurs d’imposer un projet de loi à la Chambre, contournant ainsi le leadership.
« Aucun d’entre nous ne soutient un arrêt », a déclaré mardi aux journalistes le représentant Mike Lawler, RN.Y., un législateur centriste du GOP. « Je n’y participerai pas et je ferai tout ce que je peux pour empêcher cela. »
Lawler est l’un des nombreux législateurs, à la fois démocrates et républicains, à lancer le plan de pétition de libération. Il s’agit d’une opportunité rare pour le bipartisme à Washington, alors que les législateurs cherchent des réponses sur la manière d’éviter une fermeture pour les électeurs.
Le représentant Mike Lawler, R-N.Y., s’adresse aux journalistes alors qu’il se rend à une réunion du caucus républicain de la Chambre au Capitole des États-Unis le 19 septembre 2023 à Washington, DC. Lawler et d’autres républicains modérés soutiennent un accord entre les factions républicaines de la Chambre pour adopter un projet de loi de dépenses provisoire et éviter une fermeture du gouvernement, qui sera testé mardi par un vote procédural.
Comment une fermeture du gouvernement pourrait-elle vous affecter ?
Les conservateurs jusqu’au-boutistes qui ont bloqué la proposition de dépenses de McCarthy ont minimisé les effets d’un arrêt, arguant que ne pas lutter pour des réductions de dépenses serait un résultat pire.
« Je connais l’impact d’un arrêt, mais je connais aussi l’impact de continuer à enregistrer des déficits annuels de 2 000 milliards de dollars année après année sans fin en vue », a déclaré jeudi le représentant Matt Gaetz, R-Fla. « La situation pourrait donc empirer avant de s’améliorer. »
Une fermeture affecterait des centaines de milliers d’employés fédéraux. Les employés jugés « essentiels » continuent de travailler sans salaire, mais reçoivent leur salaire rétroactivement à la fin d’un arrêt pour la période pendant laquelle ils ont travaillé.
Les salariés et les services considérés comme non essentiels cessent cependant de fonctionner. Les parcs nationaux, par exemple, peuvent fermer complètement ou offrir des services limités. Certaines inspections de sécurité alimentaire considérées comme non essentielles pourraient également être suspendues.
Selon la durée de la fermeture, même les services essentiels, comme les vols, peuvent encore être affectés. Lors de la fermeture du gouvernement de 2018 et 2019, qui a duré 35 jours, certains contrôleurs aériens et agents de la TSA ne se sont pas présentés au travail en raison de contraintes financières, ce qui a entraîné des retards de vols, des fermetures de terminaux et de longues files d’attente.