Lorsque les plages et les rues se remplissent, et que les hauts lieux touristiques deviennent des zones de cohue du matin au soir, il est temps de rechercher des alternatives qui méritent tout autant notre attention. Le surtourisme, phénomène préoccupant, peut transformer une expérience de vacances paisible en une aventure frustrante. En France, 20% du territoire concentre 80% de l’activité touristique, un déséquilibre mis en évidence dans un dossier récemment publié par Ça m’intéresse ce mois d’août. Cette situation a des répercussions sur la qualité de vie des résidents et sur le bonheur des visiteurs. Pour contrer ce problème, plusieurs sites surchargés ont instauré des limitations quotidiennes de visiteurs (comme les îles de Porquerolles dans le Var ou Bréhat dans les Côtes-d’Armor) et le gouvernement a dévoilé un plan anti-surtourisme en juin, incluant la création d’un observatoire national des sites touristiques et d’un groupe de travail visant à étendre l’offre touristique dans le temps et l’espace.
Cependant, il existe des solutions pour échapper à la foule tout en découvrant des destinations tout aussi captivantes que ces 20% du territoire saturés par le tourisme de masse. Basé sur le livre paru en 2021 intitulé « Voir la France loin de la foule », le magazine Ça m’intéresse a établi un Top 5 des « plans B » qui offrent des expériences inoubliables loin de la cohue. Par exemple, le château d’Ussé dans l’Indre-et-Loire, moins fréquenté que Chambord, attire toujours plus d’un million de visiteurs en 2022. Les Petites Dalles, une alternative aux falaises d’Étretat, accueillent 7 000 visiteurs par jour.
Dans ce Top 5, se trouve Bozouls, qui a gagné le statut de « plan B » pour Rocamadour. Alors que la ville lotoise de Rocamadour attire 1,5 million de visiteurs chaque année, Bozouls, avec ses 2 951 habitants en 2020, accueille (tout de même) plus de 200 000 visiteurs. Le dossier souligne que Bozouls offre des attraits touristiques presque aussi impressionnants que Rocamadour.
Dans le livre de 2021, Bozouls fait partie de la catégorie « Ces lieux qui résistent à l’envahisseur », aux côtés de deux autres villages aveyronnais :
- Villecomtal (moins de 10 000 visiteurs annuels), devenu une alternative à Collonges-la-Rouge en Corrèze, qui accueille 700 000 visiteurs.
- Sainte-Eulalie-de-Cernon (12 000 visiteurs annuels), devenue un choix alternatif à Carcassonne dans l’Aude, première destination touristique d’Occitanie avec 2 millions de visiteurs.
Alors, si l’idée de vous éloigner des sentiers battus pour vivre une expérience sereine vous tente, ces alternatives pourraient bien être la réponse à vos souhaits de voyages authentiques.